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Accident nucléaire vs Covid

Le réseau « Sortir du nucléaire » s’interroge et effectue une comparaison à juste titre entre accident nucléaire et crise du covid. En sachant que nombreux sont ceux qui parmi nous ont très mal vécu les 3 mois de confinement et les mesures de distanciation sociale qui s’en sont suivi et qui continuent aujourd’hui encore de régir nos vies.

On pourrait comparer un panache radioactif à une maladie contagieuse, les retombées radioactives, à l’instar du Covid-19, peuvent se diffuser très rapidement, de manière invisible, ignorant les frontières. Toutefois, nul ne peut empêcher le déploiement d’un nuage chargé de radionucléides, ni même tenter de le freiner. En cas d’accident nucléaire, les personnes habitant à proximité de la centrale seraient appelées à se confiner totalement, voir seraient déplacée définitivement, sans que cela n’empêche la contamination durable de territoires entiers.

La France ne serait pas mieux préparé à faire face à un accident nucléaire qu’au covid19. L’évacuation n’est prévue que dans un rayon de vingt kilomètres autour des sites nucléaires, des zones où peuvent résider jusqu’à 350.000 personnes, comme la distribution de pastilles d’iode dont les effets sont limités. D’après des études allemandes, un nuage radioactif pourrait recouvrir une grande partie du territoire, et même toucher d’autres pays européens.

Qu’en serait-il en cas d’accident nucléaire ? Les autorités nieraient-elles aussi la gravité de la situation comme elle l’ont fait avec l’accident de tchernobyl ? où plus récemment avec l’apparition du virus ? En cas de crise nucléaire, il est à craindre que l’information disponible soit drastiquement verrouillée. Le manque de transparence est une des caractéristique intrinsèque de l’industrie nucléaire française(incident de Golfech en 2016).

Concernant le Covid-19, plusieurs décisions semblent faire primer l’économie sur la santé publique. En cas d’accident nucléaire, nous risquons d’assister au même phénomène, surtout à moyen et long terme. Le combat contre ce virus est une question de mois ou d’années. Les conséquences d’un accident nucléaire, elles, perdurent pendant des siècles. La « décontamination » des territoires est illusoire.

Le coût serait exorbitant pour un pays comme la France. l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire a évalué le coût d’un accident nucléaire majeur à 430 milliards d’euros… et jusqu’à 5.800 milliards dans le pire des cas !!! Immaginez un accident au Blayais, au coeur du vignoble girondin, entre médoc, graves et sauternes ?
Enfin, en cas d’accident nucléaire, là aussi, un nombre important de personnes se retrouveraient en première ligne : pompiers, salarié·es d’EDF, employé·es de la sous-traitance nucléaire. À l’instar du personnel soignant, ces derniers serez certainement mis en danger à moindre coût, on relèverais les normes pour la morale, comme on a dit au médecins et personnels de santé de partir au front sans masques ni blouses.

 

https://reporterre.net/Accident-nucleaire-le-coronavirus-nous-apprend-que-l-inimaginable-peut-devenir-realite

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Qu’est ce qu’un aliment bio ?

Le respect de l’écologie et de la biodiversité

Les aliments biologiques sont produits avant tout dans le respect de l’écologie et de la biodiversité, par un système agricole qui produit des plantes sélectionnées pour leur grande qualité nutritionnelle, leur résistantes aux parasites et aux maladies.L’agriculture biologique crée et maintient un sol sain grâce à des méthodes traditionnelles de rotation des cultures, à la plantation de cultures de couverture, à la libération d’insectes bénéfiques et au compostage.

Le bio ne signifie pas un retour à l’agriculture traditionnelle. La biologie a fourni des méthodes jugées non toxiques qui permettent de lutter efficacement contre les insectes ravageurs et les maladies. Les machines agricoles, permettent à l’agriculture biologique à grande échelle de répondre à la demande croissante d’aliments biologiques.

Les aliments biologiques sont le secteur de l’économie agricole qui connaît la croissance la plus rapide à l’heure actuelle. Les gens se souciant de plus en plus de leur santé et de l’environnement s’inquiètent des résidus de pesticides et d’antibiotiques dans leurs aliments. Ils sont préoccupés par les intoxications alimentaires causées par les abattoirs surconcentrés, les aliments contaminés et les animaux malades que l’on retrouve parfois dans l’agriculture industrielle et les abus qui l’accompagnent. Ils sont alarmés par la pratique répandue de l’irradiation des aliments et l’utilisation de boues d’épuration toxiques comme engrais. Ils sont horrifiés par les aliments génétiquement modifiés. Ils voient l’environnement et l’approvisionnement en eau menacés par l’industrialisation de l’agriculture.

Une Qualité des sols qui se dégrade

Ainsi, les sols de tout le continent américain et d’une grande partie de l’europe ont été gravement appauvris en raison de plusieurs siècle de méthodes de culture non rationnelles et intensives.

La baisse de la qualité du sol, en partie à cause de l’érosion éolienne et hydrique, est directement liée à l’agriculture moderne. La majeure partie de la couche arable d’origine a été perdue. Le pâturage, la monoculture, l utilisation d engrais chimiques et d insecticides ont gravement épuisé les éléments nutritifs de ce qui reste. Il faudra des centaines voir des milliers d’années pour restaurer ne serait-ce qu’une petite partie de ce qui a été perdu. D’une manière générale, il a été établi que les aliments biologiques sont plus sains, plus nutritifs et moins impactant pour la terre que les aliments produits par l’agro-industrie moderne.

Faut il être végétarien pour manger bio ?

Il est préférable de manger des aliments issus de l’agriculture biologique, que vous soyez végétarien ou non,  pour leur goût, leur richesse en nutriment et parce que vous participez ainsi à la protection globale de l’environnement.

Il reste cependant difficile parfois de se procurer des aliments biologiques, mais un régime végétarien non biologique bien équilibré est certainement meilleur que le régime occidentale moderne, qui montre des excès dans beaucoup de domaines (sels, sucres, gras …).

Plus il y aura de gens qui demanderont ou voudront consommer des aliments bio, plus la production de ces aliments biologique deviendra abondante et abordable.

Particularité du bio en France

En France, les aliments et produits bio sont garantis par des labels. Ainsi, le plus connu, le label AB (pour agriculture biologique), garanti que les produits respectent le cahier des charge de l’agriculture biologique normalisée. Certain produits dits naturels, sont couvert par ce label sans être des aliments bio stricto sensus. Il s’agit de produits faiblement transformés, et ne nécessitant pas d’intrants chimiques.

Contrairement aux idées reçues, des rapports de l’AFSSA (2003,2012, …) démontre une faible différence dans la valeur nutritionnelle de ces aliments par rapport à ceux issus de l’agriculture dite industrielle. La valeur ntritionnelle des aliments étant dépendante de nombreux autres facteurs (climat saisonnier, pluviométrie …). Une vaste étude lancée en 2014, montrerait plutôt un meilleur rapport en faveur de l’agriculture biologique. Néanmoins, l’influence des produits bio sur une amélioration des conditions de santé humaine semble assez limitée. En 2018, une étude française démontrait que l’adoption d’une alimentation biologique permettait de diminuer de 25% le risque de cancer.

L’utilisation de produits bio n’est pas sans risque, même si le risque est bien plus réduit dans la filière biologique que dans les filières traditionnelles. Ainsi, en 2011, l’Europe a connu une épidémie de gastro entérites suite à la commercialisation de germes produits en Allemagne et infectés par des bactéries.

Les limites du bio : la grande distribution ?

D’après des études européennes, les produits biologiques proposés en grande surface sont en moyenne 57ù plus onéreux que les aliments standardisés classiques.  Près de 10% des produits commercialisés en bio contiennent des résidus de pésticides, fongicides ou produits de traitements divers. Ces taux sont plus important dans les produits biologiques provenant d’Italie et d’Espagne.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Agriculture_et_agronomie

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Vous êtes plutôt bio ou vegan ?

Bio et végétarien :

Le bio est-il « meilleur » ?

Les aliments biologiques sont cultivés et transformés différemment des aliments non biologiques. Bien que l’on puisse choisir des aliments biologiques parce que  l’on croit qu’ils sont plus sains et plus sûrs, il n’y a pas suffisamment de recherches pour le confirmer.

On choisis souvent des aliments biologiques parce que l’on est préoccupé par l’utilisation des pesticides et l’environnement. Des polluants peuvent être trouvés sur les aliments biologiques et non biologiques, de sorte que tous les légumes et fruits doivent être bien lavés quoi qu’il en soit !

Un régime végétarien est-il sain ?

Les régimes végétaliens qui ne comprennent généralement ni viande, ni poulet ou poisson, doivent être distingués des régimes végétariens plus permissifs en la matière. Certains végétariens choisissent de manger des œufs et des produits laitiers, tandis que d’autres ne mangent pas ces aliments. Si vous choisissez un régime végétarien, il est important de savoir comment remplacer la viande par des alternatives nutritives comme le soja, les légumineuses, les noix et les graines, de façon à garder un bon équilibre alimentaire général et éviter toute carence.

Un régime végétarien bien planifié a tendance à être sain car il est pauvre en graisses saturées et riche en fibres et comprend une variété de légumes et de fruits. Mais les régimes comprenant de la viande et du poisson blancs maigres et de la viande rouge en petites quantités peuvent également être sains.

Vegan ou bio ? quel choix s’impose ?

On peut remarquer depuis quelques années, un nombre croissant de produits dans le magasin d’aliments bio (« organic » en anglais) qui sont étiquetés végétaliens (« vegan » en anglais).

Jusqu’à récemment, le terme végétalien ou vegan était très peu utilisé et ne concerné en France qu’une infime minorité de consommateur. On assiste en effet au delà du Bio à l’explosion des pratiques alimentaires dites « vegan », c’est à dire, qui consiste a adopter un régime végétalien de plus en plus strict en éliminant petit à petit tout apport animalier de l’alimentation. Cette tendance c’est encore renforcée avec la montée en puissance de la cause animale, que ce soit sur le plan médiatique ou législatif (droit des animaux, respect animal …). Mais les aliments végétaliens, destinés à ce type de régimes, sont il plus sain pour autant ? sont-ils de la même qualité ou de qualité inférieure que les aliments biologiques ou même que les aliments ordinaires issus de l’agro-industrie ?

Ce mouvement de l’alimentation végétalienne est-il bénéfique alors même que les labels et les règles imposées aux aliments biologiques tendant à s’éstomper au profit des normes imposées par l’agro-industrie ?

Qu’est-ce que le « Vegan ou végètalien » ?

Une idée fausse  est que la nourriture végétalienne est en quelque sorte approuvée par les végétaliens. C’est loin d’être la vérité. Commençons par définir les termes pour éviter d’entretenir la confusion.

Comment définir un « végétalien » ?

Le terme « végétalien » fait référence à une philosophie alimentaire spécifique. Une personne végétalienne choisit d’exclure tous les aliments d’origine animale de son régime alimentaire. Cela comprend tous les produits laitiers ainsi que les œufs. Certains végétaliens excluent également le miel de leur alimentation car il provient d’une source non végétale. Actuellement, environ 2% de la population mondiale est végétalienne. Une grande majorité de végétaliens reveniennent à la consommation de viande au cours de leur vie. 9 ans, c’est la durée moyenne d’abstinence. L’apreté du régime végétalien, et les carences qu’il peut engendré si il est mal appliqué, sont les principales raison invoquées pour manger à nouveau de la viande.

Que signifie le terme « végétalien » ?

Alors que le terme végétalien décrit les choix alimentaires d’une personne, le mot biologique fait référence à un ensemble spécifique de méthodes agricoles pour faire pousser des aliments et améliorer le sol.

Voici quelques différences importantes à garder à l’esprit:

  • Les agriculteurs qui cultivent des aliments bio et végétaliens peuvent ou non être eux-mêmes végétaliens.
  • Les consommateurs qui cherchent à acheter des produits végétaliens ne sont pas nécessairement végétaliens.
  • Les produits étiquetés «végétaliens» peuvent en fait ne pas être du tout végétaliens, ou biologiques!

Les principes de la culture végétalienne des aliments

En substance, le terme végétalien n’a vraiment pas grand-chose à voir avec le végétalisme au-delà du fait que les méthodes agricoles d’origine végétalienne excluent les engrais d’origine animale. C’est probablement une bonne chose étant donné que la plupart des animaux d’élevage sont exposés à des pesticides et à d’autres produits chimiques et reçoivent régulièrement des antibiotiques et d’autres médicaments soit directement, soit via leur alimentation. Le résidu de ces produits chimiques apparaîtrait probablement dans leur fumier.

Même de nombreuses fermes biologiques qui utilisent des restes d’animaux ou des déchets comme engrais peuvent exposer par inadvertance les cultures aux hormones, aux antibiotiques, aux pesticides et à d’autres résidus chimiques. Vous voyez, le fumier utilisé dans une ferme biologique ne doit pas nécessairement provenir d’un animal d’élevage biologique (même si certaines fermes biologiques font un effort supplémentaire pour s’assurer que c’est le cas).

Comme vous pouvez le comprendre, la raison de n’utiliser que des engrais à base de plantes dans une ferme végétalienne est d’éloigner les agents pathogènes et les contaminants des cultures..

Les végétaliens et les consommateurs qui aiment les produits végétaliens souhaitent une nourriture bio et durable pour la planète.
En substance, le végétalien est une étape logique au-delà du bio pour ceux qui recherchent des aliments sûrs cultivés de manière durable.

D’un point de vue pratique,la nourriture végétalienne est souvent plus digeste, savoureuse et goûteuse que la même nourriture cultivée de manière biologique ou même industrielle. La dilution des principes de l’agriculture biologique au cours des dernières décennies en est une des principales raisons.

Avantages liés au véganic par rapport au bio ou à l’agro industriel

  • Les fermes végétaliennes utilisent des techniques anciennes pour engraisser et conserver les nutriments dans le sol. Ces méthodes comprennent la rotation des cultures et le fait de laisser les champs en jachère quelques années.
  • Le compost de légumes, l’engrais «vert» (réintroduire les cultures de couverture dans le sol) et le paillage sont d’autres méthodes écologiques d’amélioration du sol.
  • Les fermes végétaliennes utilisent occasionnellement de la chaux, du gypse, du phosphore de roche, de la dolomie, des poussières de roche et de la potasse de roche. Cependant, comme ce sont des sources non renouvelables, elles s’efforcent de ne pas en dépendre.
  • L’élevage du bétail peut avoir lieu dans une ferme végétalienne bien que le fumier ne soit pas utilisé dans les champs agricoles.
  • Les émulsions de poisson ne sont pas utilisées. Les poissons d’élevage sont régulièrement traités avec des antibiotiques et autres médicaments.
  • Les populations naturelles de vers dans le sol sont encouragées, de sorte que les animaux sont un élément clé du processus de culture d’inspiration végétalienne.
  • Les cultures ainsi cultivées sont cultivées sans produits chimiques ni engrais d’origine animale.
  • L’aide des abeilles est importante pour la fertilisation des cultures.
  • La nourriture végétalienne est cultivée avec transparence.
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Le chanvre : une plante à la mode

En moyenne, un hectare de chanvre est susceptible de produire 8 tonnes de fibres et près de 800 kilogrammes de graines. En même temps, 1 ha de chanvre absorbe autant de CO2 qu’1 ha de forêt, soit 15 tonnes.

Peu gourmande en eau, résistante à la chaleur, aux maladies et aux insectes, cette plante ne nécessite pas de traitements phytosanitaires et peu d’engrais azoté. Il s’agit d’une excellente plante pour l’ assolement et d’une culture peu contraignante. Dans le contexte de hausse de prix du pétrole, les produits tels que le chanvre bénéficie d’un réel potentiel de développement et gràce à la recherche, ces débouchés sont de plus en plus nombreux.

Avec une réglementation favorisant l’émergence des éco-matériaux, le chanvre devient de plus en plus recherché pour ses qualités intrinsèques. Les fibres, issues de la paille de chanvre,
sont utilisées pour la fabrication de papiers spéciaux et extrafins, de laines isolantes, de parpaings, dans la plasturgie, de béton de chanvre, pour l’alimentation animale et humaine, la cosmétique…

Depuis 5 à 10 ans la filière connaît une croissance soutenue. L’association européenne des producteurs de chanvre industriel, qui avait demandé une harmonisation des règles dans l’UE,
semble être en voie d’obtenir gain de cause. De nouveaux marchés s’ouvrent aux agriculteurs qui ont choisit la filière chanvre : l’industrie automobile (sièges, pare-choc,…),  élevage, culture (paillage au chanvre), chanvre médicinal pour des usages thérapeutiques et para-médical, le marché du cannabidiol …

Le chanvre est multi-usage, durable, « zéro émission », le potentiel du chanvre est énorme mais pour pleinement se développer la filière a besoin que réglementation européenne s’adapte, faute de quoi le marché sera submergé de produits d’importation dont la qualité sera difficile à contrôler.

L’Europe (33 000 ha en 2016) est le deuxième producteur mondial de chanvre en surface après la Chine (45 000 ha), et devant le Canada(31 000 ha) et les Etats-Unis (environ 10 000 ha).  La France est premier producteur européen de chanvre industriel, avec plus de 50 % des surfaces en Europe, et dont plus de 40% de la production est exportée. En France, l’essentiel du chanvre est utilisé dans la filière élevage comme litière.

La France importante productrice de chanvre, est en même temps le pays le plus réfractaire à l’assouplissement des règles en matière de chanvre industriel.Pourtant, la véritable valeur ajoutée du chanvre revient dans la possibilité d’utiliser la plante entière afin de maximiser la rentabilité de la culture, ce qui se traduit par des revenus plus élevés pour tous les opérateurs de la filière, y compris l’Etat.

 

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L’explosion du Bio

Ecologique ou éco-responsable ?

Un produit biologique est un produit de consommation issu de l’agriculture biologique et produit dans le respect de l’environnement. Il est soumis a des règles et des normes de production précises (par exemple certains produits phytosanitaires sont totalement interdits, d’autres sont tolérés dans certaines proportions …etc). Un produit bio n’est pas forcément un produit éco-responsable. Un produit éco responsable est produits et acheminé de manière à limiter au maximum de l’ensemble de la filière sur l’environnement (limite des émissions carbones, production de proximité, respect des producteurs, revenu minimum garanti par un prix de vente fixer au préalable ou un reversement des bénéfices…)

L’explosion du marché du bio

Depuis une dizaine d’années, le marché du bio connaît une forte croissance. Les promesses d’une plus grande traçabilité, d’une meilleure qualité nutritionnelle de ces produits, et d’un impact moins négatifs sur l’environnement ont semble-t’il dopé la filière. Ainsi, on relevait une croissance de plus de 20% entre 2015 et 2016. Le secteur dégageait cette année là plus de 7 milliards d’euros de bénéfices. La crise de l’agriculture industrielle, et la prise de conscience écologique, ont poussé une grande partie de la population à adopter ces modes d’alimentation et de consommation d’une nouvelle ère. La part des individus consommant au moins une fois par mois du bio dans leur alimentation a doublé. De nos jours se sont plus de 80% des français qui consomment au moins une fois par mois du bio, dont 55% de façon régulière contre 30% au début des années 2000. Le biologique à l’avantage de répondre à de nombreuses problématiques modernes récurrentes : ainsi la protection de l’environnement aurait motivée prés de 60% de ces achats, le respect de la vie animale, la santé, le goût,.. sont autant d’autres facteurs expliquant ce boom économique et commercial.

La traduction dans les chiffres :

On compte de nos jours presque 50 000 entreprises impliquées à 100% dans cette filière contre moins de 20 000 au début des années 2000. 1.5 millions d’ha soit presque 5% de la Surface Agricole Utile sont utilisées par l’agriculture biologique. Un autre facteur expliquant l’essor de l’agriculture biologique en France vient de l’adoption par l’Etat d’une politique de contrôle stricte, et de labels indépendants, capables de rassurer les consommateurs sur la qualité et la provenance des produits finis. Le taux de produits ne rrespectant pas les normes de qualité et de conformité est inférieur à 4% pour l’ensemble de la filière.

 

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Les émissions micro-ondes sont elles dangereuses pour la santé ?

Des ondes électromagnétiques présentes partout

Aujourd’hui, les ondes électromagnétiques sont partout, elles nous entourent, font partie de notre quotidien.
Mais, malgré les rumeurs qui circulent, aucune étude scientifique n’a encore prouvé leur réelle dangerosité sur notre organisme. En effet, part du marché oblige, les sociétés de téléphonie mobile refusent de contribuer au financement de ces recherches et se servent même de la méconnaissance de la société quant dangers des ondes pour prospérer. Les questions restent donc en suspend.
Cependant, de nombreux médecins lancent des appels sur les éventuels risques dont les micro-ondes pourraient être la cause. Mais, bien conscients de ces « dangers », nous utilisons nos smartphones quotidiennement, les transportons avec nous; ils sont devenus en quelques années des objets de notre quotidien, et sont de plus en plus multitâches, nous suivent partout.
Peu de personnes s’en méfient, car les smartphones sont aujourd’hui de véritables moyens d’intégration et d’expression. Nous avons donc décidé de mener notre enquête et de découdre le vrai du faux, afin de tenter d’y voir plus clair et de  trouver des moyens d’éviter les dégâts. Alors, les smartphones seront-ils la cause des maladies mortelles de demain, et de notre déclin ? Pensez-vous pouvoir mourir demain à cause de votre téléphone ?

Petite histoire du téléphone portable

Si pour les nouvelles générations, le portable a toujours été comme il est aujourd’hui, et bien détrompez-vous !
Le téléphone portable a dû connaître d’énormes évolutions pour devenir ce qu’il est désormais. Pour retracer son histoire, remontons le temps, et envolons nous aux États Unis, à Chicago précisément, lieu où est né l’inventeur du premier téléphone portable. Il se nomme Martin Cooper, et à l’âge de 45 ans, il révolutionne l’histoire de la technologie en mettant au monde le Motorola Dyna-Tac 8000X :
Pour vous aider à l’imaginer, voici quelques de ces caractéristiques :

  • Il mesurait pas moins de 25cm de hauteur,
  • pesait environ 783 grammes
  • et proposait 60 minutes d’autonomie en communication,
  • il nécessitait 10 heures de chargement !
  • Et pour finir, à tout objet rare, prix exorbitant, il coûtait lors de sa commercialisation 3995$ soit 20 859 francs (environ 3900€).

Puis en 1994, IBM sort le « Simon », premier smartphone à écran tactile. En 1996, Motorola dévoile le premier portable suffisamment petit pour entrer dans une poche : le StartTac. S’en suit ensuite différents téléphones dotés de nouvelles capacités : connexion internet, appareil photo, gps.. Mais c’est seulement le géant Apple en 2007 qui parvient à réunir chacune de ces capacités dans un téléphone : l’iPhone première génération.
Depuis, les marques de smartphones se font concurrence avec des mobiles de plus en plus modernes en voici quelques exemples :

  • Iphone Xs
  • Samsung Note 9

Cette évolution conséquente et les grandes prouesses que les smartphones sont maintenant capables de réaliser expliquent notre utilisation régulière de ceux-ci. Aujourd’hui, avec un simple téléphone portable, nous pouvons communiquer avec tout le monde sans aucune connexion filaire. Mais alors comment ça fonctionne ?

Le téléphone portable, un appareil qui repose sur l’émission d’ondes électromagnétiques

Le principe de fonctionnement du téléphone portable

Lorsqu’un un appel est émis, le message vocal est traduit en un signal numérique. Ce signal est « gravé » sur des ondes porteuses. Ces ondes sont ensuite captées par l’antenne la plus proche qui elle-même transmet le signal à une station de base. Cette station l’envoie à une centrale par ligne téléphonique conventionnelle.
Puis à ce moment, sont acheminées les conversations vers le téléphone du destinataire selon le principe inverse.

En somme, le téléphone portable à l’inverse du téléphone filaire, fait appel aux ondes électromagnétiques ou ondes hertziennes se déplaçant à la même vitesse que la lumière (300000km/s dans le vide ou dans l’air).

Les ondes électromagnétiques:

Définition :

Selon l’Observatoire de Paris, une onde est un phénomène de propagation ordonnée d’énergie, sans transport de matière.  Sa célérité est déterminée par le milieu qu’elle traverse. L’onde électromagnétique est un ensemble de particules, appelées photons, qui circulent pour former des ondes, sous forme d’énergie électromagnétique concentrée en un rayonnement qui se propage.

Les micro-ondes :

Les micro-ondes ont des longueurs d’onde dans la gamme de 30 centimètres (1 GHz ) à 1 millimètre (300 GHz), la gamme des hyperfréquences. Les micro-ondes sont des rayonnements électromagnétiques de longueur d’onde intermédiaire entre l’infrarouge et les ondes de radiodiffusion. Le terme de micro-onde provient du fait que ces ondes ont une longueur d’onde plus courte que celles de la bande VHF, utilisée par les radars pendant la Seconde guerre mondiale. Ce sont les ondes qu’un téléphone portable utilise notamment.

Un exemple : Le Bluetooth.

Le Bluetooth créé en 1994 par le fabricant suédois Ericsson est une technique de télécommunications. Il correspond à des ondes électromagnétiques d’une fréquence d’environ 2,4GHz.  Cette technologie permet de faire disparaître les fils dans différentes circonstances : écouteurs, connexion et échange entre portable.  Avec le BlueTooth, plus jamais vous n’aurez à démêler vos fils et plus jamais vous ne serez encombrés.  Néanmoins, le BlueTooth tout comme le Wifi, consomme beaucoup d’énergie.  Nous vous recommandons donc de l’activer en cas de réelle nécessité.

Les rayons gamma :

Nécessaire pour notre comparaison, les rayons gamma correspondent à des rayonnements électromagnétiques générés par des processus nucléaires et induits par la désintégration d’un noyau atomique. Leur longueur d’onde est inférieure à 1 picomètre ( 10 puissance -12 m) ce qui correspond à des fréquences supérieurs à 30 exaherts (3×10 puissance 19 Hz). L’exposition aux rayons gamma peut causer différents cancers et mutations génétiques, il faut donc s’en protéger fortement.

Calculs d’énergie pour comparer micro-ondes et rayons gamma

Pour effectuer un calcul d’énergie émise par les ondes, on utilise l’unité appelée « photon ». Un photon représente un paquet d’énergie.

Données utiles : Une année en seconde : 3,15E7s

A) Les micro-ondes

En ce qui concerne les micro-ondes, nous avons choisis de calculer l’énergie émise par un four à micro-ondes d’une puissance de 800 W. Pour calculer le nombre de photons produits par ce four à micro-ondes, il faut d’abord trouver l’énergie d’un photon à micro-ondes.

Pour cela, on se sert de la formule suivante :
▲E = h x v

avec :

  • h, la constante de Planck qui est égale à 6,63E-34 J s
  • v, fréquence de la longueur d’onde qui est égale à 2,5E9 Hertz.
  • Et ▲E, l’énergie d’un photon.

On calcule ▲E d’un photon à micro-ondes :

  • ▲E d’un photon à micro-ondes = 6,63E-34*2,5E9
  • ▲E d’un photon à micro-ondes = 1,66E-24 J
  • Nombre de photon par seconde  = 800 / 1,66E-24 = 4,83E26 photons
  • Nombre de photon en une année  = 4,83E26 * 3,15E7 = 1,52E34 photons

B) Les rayons gamma

En ce qui concerne les rayons gamma, nous avons choisis de calculer l’énergie émise lors de la catastrophe de Tchernobyl d’une puissance totale 4,18E9W.

Nota : utilisation de la formule de Planck.

On calcule ▲E d’un photon à rayon gamma :

  • ▲E d’un photon à rayons gamma = 6,63E-34*3E19
  • ▲E d’un photon à rayons gamma = 1,99E-14 J
  • Nombre de photon par seconde  = 4,18E9 / 1,99E-14 = 2,10×1023 photons
  • Nombre de photon en une année  = 2,10E23 * 3,15E7 = 6,62E30 photons

C) Comparaison

Après avoir effectué nos calculs, on remarque, qu’en une année le nombre de photons à micro-ondes émis est ~10E+2 supérieur au nombre de photons à rayons gamma. Néanmoins, si on s’y penche un peu plus, on constate que cette différence s’explique par l’énergie d’un photon. En effet, un photon à rayon gamma est environ 10E+10 fois plus puissant qu’un photon à micro-onde.

D) Comparaison supplémentaire :

Pour mieux comparer nos différents photons, nous nous sommes posés les questions suivantes : Pour combien de photons micro-onde, la puissance est la même que celle d’un photon rayon gamma ? A partir de quelle durée d’irradiation l’énergie des micro-ondes est égale à celle d’un photon des rayons gamma.

Pour cela, nous avons fait les calculs suivants :

Q1 :

  • Soit X le nombre de photons
  • 1,99E-14 = 1,66×10-24
  • X = 1,2×1010

Interprétation : Il nous faudrait 1,2×1010 photons à micro-ondes pour égaler la puissance d’un photon à rayons gamma.

Q2 :

  • On sait que en 1 seconde 2,10E23 photons à rayons gamma sont émis. Soit 1 photon pour 4,76E-24 s.
  • 2,10E23
  • 1
  • 1
  • ?

On cherche à savoir en combien de temps 12000000000 de photons à micro-ondes sont émis.

  • On sait que en 1 seconde 4,83E26 photons à micro-ondes sont émis.
  • 4,83E26
  • 12000000000
  • 1
  • ?

Donc il faut 2,49E-17 secondes pour émettre 12000000000 photons à micro-ondes et ainsi égaler l’énergie d’un photon à rayon gamma.

Risques des ondes téléphoniques sur l’Homme

Nous avons choisi d’évoquer les effets des micro-ondes à différentes échelles, puis de parler des effets des rayons gamma à ces mêmes échelles pour essayer de comprendre les phénomènes et les risques qui leur sont communs ou différents.

Effets des micro-ondes

Au niveau moléculaire et atomique

De par leur longueur d’onde et leur fréquence, les micro-ondes sont qualifiées de rayons non-ionisants. C’est pourquoi elles n’ont pas un impact très important.  Elles entrent cependant en interaction avec les différents organismes. En effet, étant des ondes électromagnétiques, les micro-ondes, à partir d’une certaine puissance, peuvent provoquer un échauffement des tissus. Pour mieux comprendre comment est produit cet échauffement, il est nécessaire de se pencher sur le fonctionnement d’un composant moléculaire de l’organisme : la molécule d’eau(H2O), sachant que l’Homme est composé d’environ 65 % d’eau.

La molécule d’eau

Due à sa géométrie coudée, la molécule d’eau est une molécule dite « polaire » : elle possède un pôle négatif et un pôle positif. On parle alors d’une répartition des charges dissymétrique. De plus, sa polarité est due aux liaisons OH. Par conséquent, lorsqu’elle est soumise à un champ électromagnétique, elle s’oriente selon le sens de ce dernier. Rappelez la formule de la force électrique. En ce qui concerne les micro-ondes (dont la fréquence est comprise entre 1 et 300 GHz), les molécules d’eau entrent dans un état dit de résonance. Elles absorbent de manière importante les ondes électromagnétiques et oscillent parfaitement selon l’orientation du champ électrique. Elles peuvent effectuer jusque environ 2,5 milliards de changements de sens en une seconde.
Lorsqu’elles oscillent les molécules en train de résonner transmettent en partie de leur énergie aux voisines pour que petit à petit cela donne une agitation globalement augmentée. L’augmentation d’agitation, d’énergie cinétique de chaque molécule provoque au niveau macroscopique l’échauffement des tissus.


Documents supplémentaires :

Sachant que l’action des micro-ondes sur les molécules d’eau est minime ( pas d’arrachement des atomes mais uniquement une agitation), aucune mutation n’est entraînée et donc aucune modification n’est observable à l’échelle de l’individu, si ce n’est les effets thermiques. On suppose cependant que, mis à part les mutations qui ont pu être éliminées, d’autres risques, notamment au niveau neurologique, peuvent être encourus. De ce fait, nous avons fait des recherches sur les études menées, afin de voir si des liens de causalité ont été établis entre échauffement des tissus et certaines pathologies ou symptômes.

 

A l’échelle macroscopique

Aujourd’hui, la dangerosité des ondes sur l’organisme est compliquée à évaluer car peu d’études sûres sont réalisées. Ces incertitudes viennent du fait que certaines recherches sont subventionnées par des opérateurs mobiles, donc assez contestables. Un autre obstacle est aussi l’évolution constante des smartphones. D’autre part, on voit aussi dans certains troubles une part de psychologie, les individus étant influencés par les craintes transmises par la société. Cependant, les doutes et l’absence de preuves concrètes n’empêchent pas la mise en vente de téléphones portables sur le marché.

Ainsi, depuis plusieurs années, différents chercheurs tirent la sonnette d’alarme sur les dangers des ondes mobiles. Certains ont même accompli des études, auxquelles la plupart des opérateurs mobiles refusent de contribuer financièrement. Dans chacune d’elles, des effets sur le cerveau sont mis en évidence.
Selon le docteur en radiologie Claude MONNET, « Conformément aux lois de la physique universelle, toutes les études scientifiques réalisées dans le monde démontrent que suite à une irradiation micro-ondes il est observé des effets thermiques et des effets spécifiques dits athermiques. » On sait par exemple que le téléphone a une puissance de 2 watts. Cette puissance très faible est donc négligeable. Or, elle pourrait être dangereuse si elle est proche du cerveau.

En effet, celui-ci possède une barrière hémato-encéphalique qui protège ses neurones de toute intrusion. Cependant, le Docteur Pierre AUBINEAU explique que lorsqu’une élévation de la température a lieu près de l’encéphale, la barrière sang-cerveau devient perméable et laisse ainsi passer des éléments.
Cette thèse a pu être démontrée grâce à des expériences qui ont été menées par de nombreux scientifiques sur des rats, ceux-ci possédant des similarités avec l’Homme au niveau de la circulation sanguine cérébrale.
Ces recherches démontrent que plus la puissance du rayonnement est élevé (testé avec environ 3watts) et plus le temps d’exposition est important (20 à 40min), plus la prévalence pour que l’on relève des effets sur le cerveau est forte.

Cette ouverture de la barrière hémato-encéphalique entraîne des effets pathologiques comme la formation de micro-oedèmes cérébraux.
Ainsi, bien que l’homme soit différent du rat, ces scientifiques établissent une corrélation entre les effets trouvés chez les rats et les mots de tête survenus chez certains individus après une exposition aux téléphones portables.
Par ailleurs, une étude publiée en 2000 met en évidence une augmentation des maux de tête liés à l’utilisation des portables. Sur une population de 808 individus âgés de 12 à 70 ans, il s’est avéré que les maux de têtes impactent généralement les utilisateurs fréquents du téléphone.

Selon certains scientifiques, des pathologies apparaissant habituellement vers le 3ème âge pourraient apparaître précocement, telles que des maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer…). Cependant aucune étude n’a pu encore le prouver.

Aussi, depuis plusieurs années, certaines personnes se disent « électrosensibles » à l’approche d’ondes électromagnétiques (Ex : Les micro-ondes, les ondes radios…). Une personne électrosensible souffre de symptômes (tels que des maux de tête, des douleurs articulaires ou musculaires, de la fatigue, des insomnies, des acouphènes), lorsqu’elle pense être à proximité d’un champ électromagnétique. De plus, si l’exposition aux ondes qui provoquent ces champs électromagnétiques se reproduit plusieurs fois, il y a des chances pour que l’organisme de l’individu devienne sensible de façon importante, réagissant à des doses de plus en plus faibles.
Par exemple, l’organisme d’un individu est sensible à l’approche de :

  • Un téléphone mobile (à environ 10m)
  • Un réseau wi-fi
  • Un four à micro-ondes
  • Une connexion Bluetooth

Cependant, le Docteur en neurologie Frédéric Bourdain nous avertit sur ce supposé trouble. Il nous explique en effet qu’il a participé à des essais cliniques, où des patients électrosensibles ont été exposés à des champs de puissance plus ou moins forte, ainsi qu’à des champs factices. Il a alors été démontré que les personnes hypersensibles ne pouvaient pas distinguer les champs électromagnétiques réels des faux. On parle alors d’effet nocebo. Le patient, pensant qu’il est exposé, recrée inconsciemment les symptômes auxquels il a pu être sujet. Ainsi, les effets indésirables décrits par les personnes hypersensibles sont reconnus comme réels mais sans qu’un lien de causalité entre les troubles et l’exposition aux champs électromagnétiques n’ait pu être établi. Par conséquent, cette maladie pourrait être davantage psychiatrique. Elle serait influencée par les informations véhiculées, comme la crainte du possible danger des micro-ondes.

Effets des rayons gamma en comparaison, Étude de cas : Tchernobyl

Le 26 avril 1986, à Tchernobyl en Ukraine, dans la centrale de Lénine se produit un accident nucléaire. Cette catastrophe est la plus grave du XXe siècle, classée niveau 7, le plus élevé sur l’échelle internationale des événements nucléaires (INES). Cet incident a de grandes conséquences sur l’environnement et le bilan est désastreux pour le personnel civil et militaire intervenu immédiatement sur les lieux de l’accident nucléaire ainsi que pour les habitants proches de la zone radioactive, chez qui on a relevé de nombreuses apparitions de maladies, telles que des cancers.

Au niveau moléculaire et atomique

De par leur longueur d’onde et leur fréquence, les rayons gamma sont qualifiés de rayons ionisants. Pour cela, les effets sur l’organisme ne sont pas identiques à ceux des micro-ondes. Premièrement, les rayons gamma n’impactent pas les molécules directement. En effet, ils perturbent les atomes ou les molécules en arrachant les électrons, électrisant et échauffant ainsi les tissus. Cela s’explique car l’énergie d’un photon à rayons gamma est plus forte que celle des liaisons des atomes qui constituent notre organisme.
Démonstration :

  • données : énergie d’une liaison C=C : 835 kJ/mol = 835×103 J/mol ; 1 mol = 6,02×1023
  • énergie d’un photon à rayon gamma : 1,99E-14 J
  • énergie d’un photon à rayon gamma : ( 835×103 ) / (6,02×1023) = 1.3870432e-18 J
  • 1.3870432e-18 J < 1,99E-14 J
  • énergie d’une liaison C=C < énergie d’un photon à rayon gamma

L’Homme étant essentiellement constitué de molécules organiques, l’ionisation de ces éléments peut avoir certains effets.

Tout d’abord, l’ionisation des molécules d’eau et d’oxygène est à l’origine de radicaux libres. Ces radicaux libres sont des groupes d’atomes qui ne répondent pas à la règle de l’octet ( 8 électrons sur la couche externe ) et ils sont donc très instables. Ils tendent alors à acquérir une structure stable et cherchent à se lier à d’autres atomes. Ces liaisons causent alors des transformations sur n’importe quelle structure rencontrée.
Nous pouvons prendre pour exemple la molécule d’ADN puisque nous allons nous intéresser aux effets sur le corps humain.

L’arrachement des électrons peut entraîner certains effets, plus ou moins directs.
On sait ainsi, que lors d’une exposition à des rayonnements ionisants, la perte d’électrons entraîne un effet direct qui est la modification de la molécule d’ADN, chose que nous verrons en détail dans les parties suivantes.

À l’inverse, des effets indirects sont également causés par la perte d’électrons. Ces effets indirects sont des modifications au niveau des structures des molécules d’ADN dues à l’ionisation des molécules d’eau et d’oxygène, comme vu précédemment. Si ces modifications ne sont pas réparées, elles peuvent entraîner une mutation des protéines (phénotype moléculaire) et donc avoir des effets sur le phénotype cellulaire et macroscopique.

Finalement, l’effet est le même que le le direct, on le nomme indirect car il agit par l’intermédiaire des radicaux libres sur l’ADN.

Les rayons gamma ne sont pas arrêtés par la peau. Le transfert d’énergie des rayonnements ionisants à la matière vivante est donc la cause des conséquences biologiques dues à ces rayonnements. L’ionisation provoquée dans les cellules peut entraîner des modifications chimiques non seulement au niveau de molécules telles que l’eau, mais aussi toucher des structures importantes telles que l’ADN.

Ainsi, l’émission de rayons gamma peut provoquer des ruptures d’un simple brin de L’ADN ou d’un double brin. Elle peut entraîner trois situations : l’absence de réparation de ces modifications suivie de la mort de la cellule (=mutations létales), leur réparation convenable, grâce à un système de réparation enzymatique qui permet de réparer rapidement les lésions de premier type (ruptures simples brins) ou leur réparation fautive avec donc une mutation de l’ADN.

Les cassures des doubles brins de l’ADN touchent les cellules somatiques et sont généralement reconnues comme les lésions qui aboutissent aux cancers et aux maladies héréditaires. En effet, une étude réalisée sur des travailleurs nucléaires russes exposés sur l’ensemble du corps à de hautes doses cumulées de rayonnements gamma montre le lien entre l’exposition aux rayonnements ionisants et la mort de leucémie, du cancer du poumon, et d’autres cancers. A côté de l’irradiation, les rayons gamma produisent également des brûlures thermiques et ont un effet immunosuppresseur (suppression lymphocytes T par exemple).
Les rayonnement peuvent aussi jouer un rôle dans la reproduction des cellules (=germinales). Dans ce second cas, les effets attendus sont une réduction de la fertilité ou des mutations génétiques (pas encore observées chez l’homme).

A l’échelle du corps entier d’un individu,

l’effet des rayonnements ionisants se classe en deux grandes catégories : les effets déterministes ou à court terme et les effets aléatoires ou à long terme.
Les rayonnements endommagent les tissus et/ou les organes en fonction de la dose reçue ou absorbée, laquelle est exprimée dans une unité appelée le gray (Gy). Les dommages pouvant résulter d’une dose absorbée dépendent du type de rayonnement et de la sensibilité des différents tissus et organes à ce rayonnement.

A court terme

Les effets à court terme, dits déterministes, sont directement liés aux lésions cellulaires et un seuil d’apparition a été défini : ils apparaissent à partir d’une dose d’irradiation de 0,15 Grays (Gy). Etre capable d’expliquer cette unité.
Le système vasculaire peut être endommagé de manière irréversible à plus de 50 grays de rayonnement. Cela peut entraîner des œdèmes cérébraux et la mort survient dans les 48h. Des études ont montré une augmentation significative du risque de cancer pour les doses supérieures à 100 mSv Idem : unité à expliquer et à mettre en relation avec l’autre. Les liquidateurs de la centrale ont été exposés à des radiations comprises entre 100 et 120 grays, soit des doses environ 2 fois plus importantes que celles à ne pas dépasser.

A long terme

Les effets à long terme et aléatoires (ou stochastiques) se manifestent de quelques heures à plusieurs mois voire années après l’irradiation, ce qui explique la difficulté d’en déterminer la cause.
Des cancers et des anomalies génétiques (liées aux mutations de l’ADN) peuvent subvenir de manière incertaine dans une population ayant été exposée de manière identique.
Ainsi, après l’accident de la centrale nucléaire, des études épidémiologiques réalisées sur les individus des zones les plus touchées a démontré une forte apparition des cancers thyroïdiens chez les personnes mineures lors de l’accident. Le délai de manifestation de la maladie est de l’ordre de 5 ans pour les leucémies, jusqu’à 50 ans pour les autres cancers.

En ce qui concerne les mutations génétiques après irradiation, elles n’ont été mises en évidence qu’expérimentalement, sur la mouche et la souris. Les études épidémiologiques réalisées n’ont pas pu prouvé une augmentation des mutations génétiques dans la descendance des populations humaines victimes des rayons gamma de l’accident. Les études scientifiques confirment que les rayons ionisants peuvent induire des lésions du cerveau chez le fœtus lorsque celui-ci reçoit une dose aiguë supérieure à 100 mSv entre 8 et 15 semaines de gestation ou supérieure à 200 mSv entre 16 et 25 semaines de gestation. Le dégât principal est le retard mental.

Conclusion :

Que peut-on en déduire sur le réel danger des micro-ondes ?

Après avoir réalisé de nombreuses recherches afin de déterminer la dangerosité des micro-ondes en les comparant aux rayons-gamma, nous sommes en mesure de répondre partiellement à notre problématique :

Pensez-vous pouvoir mourir demain à cause de votre smartphone ?

Pour comprendre leur réel impact, nous avons comparé les micro-ondes sur plusieurs points aux rayons gamma qui, eux, sont reconnus comme dangereux. Tous deux possèdent des longueurs d’onde et des fréquences différentes. Grâce à des calculs d’énergies, nous avons observé qu’un photon à rayon gamma est environ 1010 fois plus puissant qu’un photon à micro-onde et qu’il faut 2,49×10-17 secondes pour émettre 1,2×1010 photons à micro-ondes et ainsi égaler l’énergie d’un photon à rayon gamma. Par ailleurs leurs effets au niveau atomique et moléculaire s’éloignent sur certains points. En effet, les rayons gamma sont dits ionisants et arrachent des électrons aux atomes contrairement aux micro-ondes qui se contentent de provoquer l’oscillation des molécules d’eau entraînant ainsi un échauffement des tissus. Cependant, les rayons gamma sont la cause d’effets dit aléatoires étalés sur le long terme mais le même genre d’effet visant néanmoins d’autres organes pourraient apparaître suite à une exposition aux micro-ondes étalée sur le long terme. Par ailleurs les avis divergeants nous amènent à nous méfier de ce qui est dit. Entre certains médecins qui se veulent rassurants et d’autres qui cherchent à alarmer la population, il est parfois compliqué de faire la part des choses. Alors, les micro-ondes ont-elles des effets néfastes sur l’organisme ? Aujourd’hui, les recherches ne permettent pas encore de le savoir…Certains effets ont été démontrés, mais d’autres sont encore incertains. Ainsi, même s’il est encore difficile d’évaluer la réelle dangerosité des téléphones portables, les études sur ce sujet évolueront sûrement. En attendant, il est tout de même conseillé d’éviter une utilisation intensive !

Conseils de prévention dans le but de limiter l’exposition de l’utilisateur aux rayonnements du smartphone

  • Utiliser un kit main libre filaire
  • Limiter le nombre de communications et la durée de celles-ci. Ne pas dépasser 6 minutes !
  • Ne pas tenir son téléphone trop près de son corps (50cm max) car plus celui-ci est proche, plus l’organisme est exposé aux rayonnements.
  • Éviter l’utilisation du téléphone portable avant l’âge de 15 ans, l’individu étant en phase de croissance et donc ses tissus étant moins épais, notamment au niveau du cerveau.
  • Déconseiller l’utilisation d’un smartphone à toute les personnes en état de faiblesse ou âgées (les rayonnements affaiblissent encore plus l’organisme de par l’élévation thermique produite), ainsi qu’aux femmes enceintes (le liquide amniotique dans lequel se développe l’embryon, est un milieu très absorbant aux rayonnements artificiels Hautes Fréquences).
  • Préférer l’utilisation du téléphone portable dans les lieux où la connexion est optimale. Éviter donc son utilisation dans les véhicules (métro, bus, train…) ou dans des lieux confinés comme l’ascenseur ou les tunnels… la puissance d’émission et de réception des rayonnements étant décuplée.
  • Ne pas téléphoner dans un véhicule, même à l’arrêt. Dans un espace métallique fermé il se produit
    le phénomène dit « cage de Faraday » : Les effets nocifs des rayonnements sont reflétés, non seulement sur l’utilisateur, mais aussi sur tous les passagers.
  • Ne pas téléphoner en se déplaçant, la puissance d’émission et de réception en irradiation de l’antenne relais de votre mobile sont décuplées, celle-ci étant en recherches constantes de stations.
  • Ne pas garder son portable allumé la nuit près de son lit car même en mode veille l’antenne relais
    du portable se connecte à l’antenne relais de la station de base et rayonne par phases.
  • Portable conseillé : un portable avec un indice de Débit d’Absorption Spécifique des tissus humains appelé DAS dont la valeur soit la plus basse possible, le DAS réglementé par l’union européenne étant de 2W/kg.
  • Utiliser des protections anti-ondes personnelles dites mécaniques (voiles, complexe films métalliques, coffrets, etc . . .) qui ont un effet reconnu positif.

Source :

  • Sarah Porte
    Ingénieure spécialiste en micro-onde, 2019, BORDEAUX.